L’Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 11 octobre comme « La Journée internationale de la fille », afin de reconnaître les droits des filles et d’identifier les obstacles particuliers auxquelles elles se heurtent dans leur vie.
Une situation des faits alarmante
Dans le monde, beaucoup d’enfants grandissent sans manger à leur faim, sans aller à l’école et sans la paix et la sécurité dont toute personne a besoin.
Parmi eux, les jeunes filles sont particulièrement désavantagées :
- Lorsque les familles souffrent de la pauvreté, elles envoient en priorité leurs fils à l’école tandis que les filles restent à la maison pour aider aux tâches domestiques.
- Lorsqu’un village n’a pas d’accès à l’eau, les habitants doivent marcher parfois plusieurs heures pour aller chercher de l’eau potable au puits le plus proche. Cette mission est très souvent confiée aux enfants, et plus particulièrement aux filles.
- Lorsqu’une école n’est pas équipée de toilettes séparées pour les filles et les garçons, les familles hésitent souvent à y envoyer leurs filles. Elles craignent que leur intimité, leur sécurité et leur dignité ne soient pas respectées.
Les actions de l’Unicef
Pour inciter les familles à envoyer leurs filles à l’école, l’UNICEF soutient la mise en place de latrines (toilettes) et l’installation de points d’eau potable dans les écoles. Des programmes de sensibilisation permettent aux enfants d’apprendre les bonnes pratiques d’hygiène (comme se laver les mains après être passé aux toilettes), de faire le lien entre l’eau potable et la santé.